Le livre Petit Pays de Gaël Faye, c’est l’histoire poignante d’un jeune garçon nommé Gaby, qui, avec une touche d’humour et une grande sensibilité, nous raconte son quotidien insouciant au Burundi. Entouré de sa famille et de sa bande d’amis, il grandit entre rires, aventures et petites bêtises d’enfance. Mais cette innocence est peu à peu brisée par la montée des tensions et la violence qui s’installent dans son pays. Ce qui n’était qu’un monde d’insouciance bascule alors dans l’horreur du génocide, bouleversant à jamais son regard sur la vie et sur l’humanité.

Petit Pays, Gaël Faye – Résumé
“Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l’harmonie familiale s’est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu.
Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d’orage, les jacarandas en fleur… L’enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.”
Thématiques abordées
Petit Pays, Gaël Faye – Mon avis
- Avant d’ouvrir Petit Pays de Gaël Faye, j’avais une petite appréhension : et si ce roman était trop dur, trop bouleversant ? Mais dès les premières pages, j’ai été happée par la douceur et l’humour de Gaby, ce jeune garçon qui nous raconte, avec une légèreté désarmante, la vie simple et joyeuse de son enfance au Burundi. Le goût sucré des mangues, la musique qui résonne dans les rues, les bêtises avec la bande de copains… J’ai beaucoup ri en lisant les premiers chapitres.
- Puis, insidieusement, quelque chose change. L’innocence s’effrite, le monde des adultes s’impose avec ses conflits, ses rancœurs et ses choix impossibles. Il y a le déni d’abord, puis la peur, la violence qui se rapproche, les premières pertes, jusqu’à l’inimaginable : le génocide. L’horreur grandit sous nos yeux, implacable, et laisse derrière elle un traumatisme indélébile.
- Gaël Faye nous offre un texte d’une beauté poignante, un contraste saisissant entre la douceur de l’enfance et la brutalité du monde. Un roman qui oscille entre lumière et ténèbres, porté par une plume poétique.
Une citation
Le génocide est une marée noire, ceux qui ne s’y sont pas noyés sont mazoutés à vie.