Le weekend dernier, j’ai participé à l’épreuve du 10km du 21K de Montréal 2025 et j’ai battu mon record personnel en bouclant la course en 52 minutes et 54 secondes. Et j’ai aussi amélioré mon temps de 59 secondes par rapport à l’édition 2024 de cette même course. Je suis très fière de moi ! Surtout que la journée n’avait pas bien commencé… Voici mon journal de bord pour garder une trace de cet événement.

21K de Montréal 2025 – L’avant course
J’ai pratiquement suivi à la lettre mon programme d’entrainement proposé par Campus Coach. Pratiquement, parce que 2 événements sont venus perturber ma préparation. Ma covid épuisante de février et une petite intervention médicale qui m’a laissée quelques douleurs pendant tout le mois de mars.
À cela s’ajoutent des chaussures usées que je n’ai pas réussi à remplacer dans les temps. C’est frustrant, je sais exactement ce que je veux, mais je ne les trouve pas en boutique à Montréal. Et une douleur à la hanche qui s’est réveillée il y a quelques jours de façon brutale et qui est très douloureuse.
Ah, j’allais oublier que l’annonce d’une journée pluvieuse le jour de la course m’a fait râler… Je déteste la pluie et je n’ai pas de manteau de sport léger pour la pluie puisque je ne cours JAMAIS quand il pleut !
Bref, c’est à reculons que j’ai été courir un samedi matin sous la pluie…
21K de Montréal 2025 – Le matin de la course
La veille, comme à mon habitude, je prépare toutes mes affaires. Elles sont regroupées par zone dans mon appartement, ce qui me permet de me préparer rapidement de façon automatique et sans stress.
C’était sans compter sur ma Petite-Patate-d’Amour de chat, aussi nommée Salem, qui n’a rien trouvé de mieux que d’aller uriner en rentrant seulement ses pattes avant dans sa litière. C’est donc en toute détente qu’il a uriné hors de sa boite ! Bref, j’étais en avance et finalement, je me suis retrouvée en retard pour pouvoir nettoyer et désinfecter les dégâts avant mon départ.
Je me suis rendue au parc Jean-Drapeau en métro. Sur place, tout est toujours aussi bien organisé : aussi bien l’accès fluide aux toilettes que le dépôt des sacs. Tellement bien organisé que cela m’a permis de rattraper tout mon retard et d’avoir le temps de m’échauffer correctement avant de me placer dans le corail 2. D’ailleurs, c’est à l’échauffement que je me rends compte que ma douleur à la hanche a atteint un niveau vraiment trop élevé, au point que je me suis demandée si je n’étais pas mieux d’abandonner. J’ai commencé à avoir peur de me blesser 30 minutes avant le départ…
C’est avec beaucoup de surprise que j’ai constaté que les gens sont beaucoup plus civilisés durant cet événement. Certainement parce que le 21K de Montréal est moins populaire. C’était l’enfer au Marathon de Montréal 2024 avec les débutants du corail 6 qui veulent absolument partir avec les gens plus rapides ! 🤬
21K de Montréal 2025 – Pendant la course
Voici mon petit récap’ par kilomètre :
Entre 0 et 1 km
Je pars trop vite, comme à mon habitude…
Entre 1 et 2 km
Je fais un scan corporel et je me rends compte qu’avec la vitesse, ma hanche est moins douloureuse qu’à l’échauffement ou à la marche. Je décide donc qu’il n’y aura pas d’abandon, c’est parti !
Entre 2 et 3 km
Tout va super bien, cependant mon allure est trop rapide, je décide donc de baisser un peu le rythme pour gérer mon énergie jusqu’à la fin.
Entre 3 et 4 km
Tout va toujours bien, mon allure est stable, je reste focus et je garde un œil sur ma montre pour m’assurer que je suis toujours sur le bon chemin pour faire mieux que l’année passée.
Entre 4 et 5 km
C’est dingue, déjà presque la moitié de fait. Cette course passe à une vitesse folle. Je ne vois pas le temps passer et je me sens super bien. Mais je me connais… je risque d’exploser bientôt, car mon allure est tout de même élevée pour moi. J’ai peur de ne pas réussir à garder le rythme jusqu’à la fin. Je décide donc qu’au passage du panneau 5km il sera temps d’ouvrir mon gel Brix à l’érable pour recharger mes batteries !
Entre 5 et 6 km
Le panneau 5 km est franchi, je dois donc prendre mon gel. Je me confronte à un problème pas du tout anticipé… Avec la pluie, mes doigts glissent sur l’emballage du gel et impossible de l’ouvrir. Je dois forcer dessus en me servant de mes dents. Je n’y arrive pas. Je ralentis l’allure pour être plus maître de mes gestes et j’y arrive enfin ! Par contre, le gel est mal ouvert, le liquide sort difficilement… Bref, j’ai perdu du temps, de l’énergie et, pour couronner le tout, je suis agacée.
Entre 6 et 7 km
Je passe d’agacée à enragée quand je constate qu’en plus de tout ce cinéma pour ouvrir mon gel, j’ai un point de côté qui se manifeste. Je dois réduire l’allure drastiquement en espérant que ça passe rapidement.
Entre 7 et 8 km
Le point de côté est moins douloureux. J’arrive à reprendre mon allure cible. Mais je me sens faiblarde dans une fausse montée. Je reprends une gorgée de gel avec un emballage pas coopératif. Par chance, j’ai une musique hyper entrainante dans les oreilles qui va devenir ma power-song jusqu’à la fin de la course. Je décide de la passer en boucle pour me soutenir !
Entre 8 et 9 km
Le point de côté est totalement parti. Je décide de rester focus sur mon allure et d’être légèrement en dessous de mon allure cible afin de ne pas exploser avant l’arrivée. À ce moment-là, c’est la meilleure stratégie à mon sens. Cela me permettra d’économiser de l’énergie et peut-être que je vais pouvoir me payer le luxe d’un sprint sur les 500 derniers mètres !
Entre 9 et 10 km
C’est le dernier kilomètre, j’accélère sans me mettre dans le rouge. Je garde un œil sur ma montre et je surveille l’annonce des 500 derniers mètres.
Aux 500 derniers mètres, scan corporel et mental rapide, je ne me sens pas de sprinter dès maintenant, cela me parait trop difficile. Je décide de me reposer la question dans 250 mètres.
Voilà, il me reste 250 mètres, c’est ma dernière occasion pour un sprint et gagner quelques secondes pour rester dans mon objectif. Un gars me double en sprintant. Je me dis que je vais le suivre ! Il a beaucoup plus d’énergie que moi pour ce sprint final, mais j’arrive tout de même à courir à une allure élevée. Je franchis la ligne d’arrivée à bout. J’ai mal partout. Je m’accroche 30 secondes à la barrière pour reprendre mon souffle. Et rapidement, tout revient à la normale, je me sens super bien, mais la douleur à la hanche se manifeste de nouveau en marchant.
Je regarde ma montre : déception, 53 minutes et 20 secondes. C’est mieux que l’année passée mais je visais les 53 minutes. Je suis contente de moi, mais tout de même déçue. Finalement, j’attends 30 minutes et je vais regarder le chrono officiel de la course qui m’annonce un temps de 52 minutes et 54 secondes. Yeah, je l’ai fait !
21K de Montréal 2025 – L’après course
L’après-course a été pénible avec la pluie, le froid est venu me saisir rapidement. J’ai attendu 30 minutes en mangeant un morceau de fromage pour avoir mon café chaud gratuit du Tim Hortons. Café qui finalement n’était pas si chaud …
Heureusement, ce n’était pas le chaos pour récupérer mon sac et je suis partie rapidement en boitant. J’ai passé l’après-midi à me reposer et à lire dans le jacuzzi de mon immeuble pour reposer mes jambes et mes hanches. Je garde les étirements pour le lendemain.
21K de Montréal 2025 – Et après ?
Pour commencer, c’est repos pendant une semaine. Je ne vais pas courir, seulement faire du vélo et des étirements pour récupérer activement.
Concernant la prochaine course, je voulais m’inscrire au 10km des pompiers de Laval, mais j’hésite encore un peu à cause de mon mal de hanche. Je vais prendre le temps d’y réfléchir encore un peu…
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