Cigish ou le maître du je de Florence Dupré la Tour est une BD que j’ai achetée la semaine passée complètement au hasard pour remplacer mon roman du soir. J’ai eu un gros rhume la Covid et, en fin de journée, mes yeux avaient vraiment du mal à se concentrer sur le texte tout petit d’un livre de poche, j’ai donc eu besoin de lire de la BD. Malheureusement, le hasard ne m’a pas mise sur le chemin d’une BD satisfaisante … certainement un mauvais coup de Cigish !

Cigish ou le maître du je, Florence Dupré la Tour – Résumé
Florence vit une crise existentielle : elle vient de rompre, se retrouve en garde alternée avec des enfants affreux et son activité d’auteure de BD est au plus bas. À vrai dire, elle n’en peut plus d’elle-même : ennuyeuse, trop gentille, elle se fait marcher dessus par tout le monde. Soudain, en pleine messe, la voilà prise d’une illumination mystique : elle décide d’incarner son ancien personnage de jeu de rôles favori, Cigish Hexorotte, un nain nécromancien, un personnage du MAAAL. Sa vie, elle l’envisage désormais comme une aventure, obéissant à sa vieille fiche de personnage.
Thématiques abordées
Cigish ou le maître du je, Florence Dupré la Tour – Mon avis
- J’ai tout de suite été intriguée par l’idée originale de cette BD : jouer dans la vraie vie un personnage méchant.
- J’ai vraiment aimé la première partie de la BD durant laquelle la transformation du personnage se fait. La tête de Cigish est géniale. Et j’ai bien ri à la lecture de la carte de personnage.
- Voilà, j’ai aimé la BD de la page 1 à 57. Ensuite ? Je me suis ennuyée jusqu’à la page 301 !
- Cette BD est donc ma première déception avec le label 619 … fallait bien que cela arrive un jour !
Une citation
On ne jouait pas ce qu’on était, mais ce que l’on s’interdisait d’être. Une partie de nous-même qui, allez savoir pourquoi, n’avait qu’un droit, q’un seul devoir dans la vie réelle : celui de se taire.