King Kong Théorie de Virginie Despentes : Mon avis

King Kong Théorie de Virginie Despentes est l’un de mes livres préférés. Un livre cru, à lire et à relire. Attention à la claque de vérité que vous allez vous prendre dans la tronche!

Dans un essai autobiographie, l’autrice se confie et présente ses réflexions autour du viol, de la prostitution, du porno et de la position ambiguë et hypocrite de la société face à ses sujets. Publié en 2007, il est malheureusement encore d’actualité …

King Kong Théorie de Virginie Despentes – Résumé

“J’écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n’ont pas envie d’être protecteurs, ceux qui voudraient l’être mais ne savent pas s’y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés.
Parce que l’idéal de la femme blanche séduisante qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu’il n’existe pas.
V.D.
En racontant pour la première fois comment elle est devenue Virginie Despentes, l’auteur de Baise-moi conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution, la pornographie. Manifeste pour un nouveau féminisme.”

Thématiques abordées

King Kong Théorie de Virginie Despentes – Mon avis

• Dans le chapitre 2 « Impossible de violer cette femme », l’autrice évoque son viol et le fait de ne pas s’être défendue à l’aide du couteau qu’elle avait dans sa poche durant son agression. Elle aborde, la peur de mourir qui incite les victimes à ne pas/peu se défendre durant une agression, le regard de la société sur le viol VS l’éducation faite aux femmes (restez à la maison pour vous protéger!) VS la non éducation des hommes. 
• Dans le chapitre 3 « Coucher avec l’ennemi », l’autrice confie qu’elle s’est prostituée de façon volontaire et occasionnelle. Elle aborde la prostitution de Madame tout le monde qui est bien plus fréquente que ce que l’on pense et le droit de disposer de son corps. Mon chapitre préféré qui m’a beaucoup fait réfléchir et qui a fait évoluer mon avis sur la question! 
• Dans le chapitre 4 « Porno sorcière », l’autrice a été critique de films porno. Un chapitre que j’ai moins apprécié car je n’y ai rien appris et j’aurai aimé qu’il soit plus développé. 
• Dans le chapitre 5 « King Kong Girl », l’autrice fait un retour sur son film critiqué et censuré « Baise moi ». Parce que le livre du même nom est aussi bon que terrifiant, je n’ai encore pas osé regarder le film!
• Dans le chapitre 6 « Salut les filles », l’autrice adresse un message aux femmes! ✊🏻✊🏼✊🏽
• Bref, un livre que j’ai aimé du début à la fin, à lire, à relire et à offrir!

Une citation

Parce que l’idéal de la femme blanche, séduisante mais pas pute, bien mariée mais pas effacée, travaillant mais sans trop réussir, pour ne pas écraser son homme, mince mais pas névrosée par la nourriture, restant indéfiniment jeune sans se faire défigurer par les chirurgiens de l’esthétique, maman épanouie mais pas accaparée par les couches et les devoirs d’école, bonne maîtresse de maison mais pas bonniche traditionnelle, cultivée mais moins qu’un homme, cette femme blanche heureuse qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, celle à laquelle on devrait faire l’effort de ressembler, à part qu’elle a l’air de beaucoup s’emmerder pour pas grand-chose, de toutes façons je ne l’ai jamais croisée, nulle part. Je crois bien qu’elle n’existe pas.

Ma note

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