La place de Annie Ernaux est le tout premier livre que j’ai lu de l’autrice et certainement pas le dernier ! J’ai découvert cette autrice sur Instagram sur le compte d’une autre autrice que j’affectionne beaucoup : Diglee.
Moi qui adore m’immiscer dans l’intimité des auteurs en lisant leurs journaux intimes, je suis servie avec Annie Ernaux ! Elle a beaucoup écrit. J’ai hâte de lire l’ensemble de son oeuvre que je tente d’acheter en occasion en flânant dans les librairies Montréalaises pour respecter mes objectifs financiers livresques de 2025 !
La place, Annie Ernaux – Résumé
“Il n’est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui. Cette fille, Annie Ernaux, refuse l’oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis sa petite “place au soleil”. Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait: “Les livres, la musique, c’est bon pour toi. Moi je n’en ai pas besoin pour vivre.” Ce récit qu’on croit dépouillé de tout sentiment possède une dimension universelle.”
Thématiques abordées
La place, Annie Ernaux – Mon avis
- Que dire à part que j’ai adoré ce livre !
- C’est un roman hommage dans lequel Annie Ernaux et son père oscillent tous les deux et à demi-mot entre honte et gêne l’un face à la condition sociale de l’autre.
- Annie Ernaux ne s’en cache pas, elle se considère comme une transfuge de classe, ou serait-elle en flagrant délit de mépris de classe ? À vous de choisir !
Une citation
Il me conduisait de la maison à l’école sur son vélo. Passeur entre deux rives, sous la pluie et le soleil. Peut-être sa plus grande fierté, ou même la justification de son existence : que j’appartienne au monde qui l’avait dédaigné.
Ma note
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