La végétarienne, Han Kang
,

La végétarienne, Han Kang : Mon avis

/

La végétarienne de Han Kang est un livre que j’ai découvert par hasard à la librairie. Mon oeil ayant été attiré par un grand écriteau sur le livre : “Prix Nobel 2024”.

En effet, l’autrice Sud-Coréenne Han Kang à gagné le Prix Nobel de littérature en 2024. Et j’ai bien fait de céder au marketing, parce que ce livre a été une belle découverte et j’ai hâte de découvrir une autre oeuvre de l’autrice !

En me renseignant sur le livre, j’ai vu qu’une adaptation au théâtre est proposée à Paris. J’espère qu’elle se rendra jusqu’à Montréal !

La végétarienne, Han Kang
La végétarienne, Han Kang

La végétarienne, Han Kang – Résumé

“Une nuit, Yonghye se réveille et va au réfrigérateur, qu’elle vide de toute la viande qu’il contient. Guidée par son rêve, elle a désormais un but : devenir végétale, se perdre dans l’existence calme et inaccessible des arbres et des plantes.

Ce dépouillement qui devient le sens de sa vie, le pouvoir érotique, floral de sa nudité vont faire voler en éclats les règles de la société, dans une lente descente vers la folie et l’absolu.”

Thématiques abordées

La végétarienne, Han Kang – Mon avis

  • C’est un livre organisé en 3 parties. J’ai un peu paniqué de déception à la fin du premier chapitre en pensant que c’était la fin d’une courte nouvelle. J’étais déçue d’en rester là ! Mais heureusement, l’histoire continue durant 2 chapitres supplémentaires.
  • Le premier chapitre, dont le narrateur est le (médiocre) mari de Yonghye, est mon préféré! On comprend la dynamique du couple, mais aussi la dynamique familiale dans laquelle Yonghye est violentée.
  • Le deuxième chapitre, quant à lui, est narré par le beau-frère artiste de Yonghye. C’est un chapitre très poétique.
  • Et le dernier chapitre adopte le point de vue de la soeur de Yonghye.
  • Chaque chapitre laisse entrevoir le point de vue de 3 personnages différents face au choix déconcertant de Yonghye où s’entremêlent injonctions sociales, malaise, violence, folie et soif de liberté.
  • C’est un livre assez étrange. On passe du beau au moche en quelques mots poétiques. Je ne peux que vous recommander sa lecture !

Une citation

C’est à cause de la viande. J’en ai trop mangé. Toutes ces vies sont coincées là. J’en suis sûre. Le sang et la chair sont digérés, dispersés aux quatre coins du corps, le reste est évacué, mais les vies restent farouchement accrochées dans mon estomac.

Ma note

Note : 4 sur 5.
«
»

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *