Moi les hommes, je les déteste de Pauline Harmange : Mon avis

En 2020, j’ai lu Moi les hommes, je les déteste de Pauline Harmange après m’être laissée convaincre par ce titre provocateur que j’adore et le battage médiatique fait sur Instagram autour de ce livre. Mais quelle déception, la misandrie mérite mieux…

Moi les hommes, je les déteste de Pauline Harmange : Mon avis – Résumé

“Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d’exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu’individus aussi, m’apporte beaucoup de joie – et pas seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats.

Si on devenait toutes misandres, on pourrait former une grande et belle sarabande. On se rendrait compte (et ce serait peut-être un peu douloureux au début) qu’on n’a vraiment pas besoin des hommes. On pourrait, je crois, libérer un pouvoir insoupçonné : celui, en planant très loin au-dessus du regard des hommes et des exigences masculines, de nous révéler à nous-mêmes.”

Thématiques abordées

Moi les hommes, je les déteste de Pauline Harmange : Mon avis – Mon avis

• Ce livre est souvent décrit comme un essai féministe “percutant”, “réfléchi”, “instructif”, etc. Mais les femmes qui utilisent ces mots pour qualifier ce livre n’ont jamais lu un livre féministe de leur vie ?
• Je suis misandre moi-même, alors ce n’est pas son contenu que je vais critiquer. Mais plutôt sa forme. C’est creux, ordinaire, superficiel et non instructif.
• Non, ce n’est pas un essai féministe. C’est le journal intime d’une jeune femme qui commence à comprendre le game. Bienvenue dans le monde des femmes Pauline, ce n’est que le début …
• Qu’est ce que j’ai ri en voyant les pauvres vieux hommes blancs débattre entre eux à la télévision et se choquer du titre de ce livre sans l’avoir lu. Parce que la seule provocation de ce livre est son titre. Son contenu, c’est juste la vie ordinaire.
• Par contre, il y a une chose que je salue : c’est qu’elle assume sa pensée au point d’avoir l’audace de compiler ses idées dans un texte et de le publier. J’espère que la vague de haine qu’elle s’est prise ensuite n’a pas tué cette audace. C’est une chose rare et précieuse qu’il faut savoir chérir. Sachant qu’elle a maintenant publié plusieurs livres, j’en déduis qu’ils n’ont pas réussi à lui voler cette qualité.
• Je n’ai ni son audace ni son talent pour les mots. C’est vrai que je suis misandre dans l’ombre : je considère tous les hommes comme médiocres jusqu’à preuve du contraire !

Une citation

(…) la propension des hommes à ne pas écouter ce que leur disent leurs femmes, celles-ci n’ont d’autre recours que de monter dans les tours. Reprocher aux femmes de créer la discorde est malhonnête, en plus d’être évidemment sexiste.

Ma note

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