Se perdre, Annie Ernaux : Mon avis

Se perdre d’Annie Ernaux est un livre que j’ai DNF. C’est une chose que je fais très rarement : abandonner la lecture d’un livre. Mais celui-ci est insupportable, et je t’explique pourquoi dans ce bref article !

Se perdre, Annie Ernaux – Résumé

«Je n’ai jamais rien su de ses activités qui, officiellement, étaient d’ordre culturel. Je m’étonne aujourd’hui de ne pas lui avoir posé plus de questions. Je ne saurai jamais non plus ce que j’ai été pour lui. Son désir de moi est la seule chose dont je sois assurée. C’était, dans tous les sens du terme, l’amant de l’ombre.

J’ai conscience de publier ce journal en raison d’une sorte de prescription intérieure, sans souci de ce que lui, S., éprouvera. A bon droit, il pourra estimer qu’il s’agit d’un abus de pouvoir littéraire, voire d’une trahison. Je conçois qu’il se défende par le rire ou le mépris, “je ne la voyais que pour tirer mon coup”. Je préférerais qu’il accepte, même s’il ne le comprend pas, d’avoir été durant des mois, à son insu, ce principe, merveilleux et terrifiant, de désir, de mort et d’écriture.»

Thématiques abordées

Se perdre, Annie Ernaux – Mon avis

• À noter que j’aime beaucoup livre les journaux intimes et c’est toujours avec plaisir que je lis Annie Ernaux.
• Ce journal raconte douloureuse attente du coup de téléphone de l’amant d’Annie Ernaux annonçant sa venue pour quelques heures de sexe.
• Vous voulez un résumé des 377 pages ? Le voici ! J’attends son appel. J’ai envie de lui. Mais quand va-t-il appeler? Je meurs d’envie de le voir. Il a appelé. On se voir jeudi. On s’est vu. C’était super ! J’attends son prochain appel. Quelle douleur d’attendre son appel. Il doit être avec sa femme. Il a appelé. Enfin ! Je file m’acheter une nouvelle robe courte. C’était super ! J’ai fais un rêve. J’attends son appel. Quelle torture cette attente. Il est venu ivre. C’était super. Hâte de recevoir son prochain appel …
• Bref, ce livre est d’une pénibilité… Après 100 pages j’ai jeté l’éponge. Je n’arrive pas à comprendre les femmes qui vivent dans l’attente d’une attention, d’un appel ou d’un mot.
• J’ai 2 conseils pour les Annie : appelle plutôt tes amies, tu seras moins déçues !

Une citation

L’attendre avec plein de scénarios dans la tête (où faire l’amour, comment, etc.) et ne pas savoir s’il viendra. Ce gouffre – entre l’imaginaire, le désir et le réel – est invivable.

Ma note

À lire aussi

Je n’ai pas aimé ce livre, mais j’ai adoré : La place.